La Gestalt-thérapie est une forme de psychothérapie appartenant aux nouvelles psychothérapies humanistes.

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​Si une psychothérapie est initialement destinée à soigner (thérapie) l’esprit (psyché), la tendance actuelle dépasse le cadre du soin. Les psychothérapies deviennent de plus en plus des méthodes de développement personnel. Leur objectif est de donner les moyens d’exploiter les ressources et potentialités humaines pour se réaliser et croitre vers l’autonomie.

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Les nouvelles psychothérapies humanistes sont toutes nées après la seconde guerre mondiale. Pour la plupart, entre 1950 et 1970, aux Etats Unis. Elles proposent des outils de changement utilisables dans la vie courante.

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La Gestalt-thérapie a été créée dans les années 50 aux Etats Unis où elle a connu un grand essor avant de gagner l’Europe. Elle permet tant les psychothérapies individuelles que les thérapies de groupe.

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Son fondateur, Friedrich Perls nait en Allemagne en 1893. Médecin de formation, il suit une psychanalyse avant de devenir lui-même psychanalyste. C’est à partir de 1946, alors qu’il s’installe aux Etas Unis, qu’il commence à mettre au point la Gestalt-thérapie, dans la mouvance des nouvelles thérapies humanistes. Après sa mort, en 1970, Laura Perls, sa fille, et Paul Goodman théorisent la Gestalt-thérapie.

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Il est difficile de traduire le terme allemand de Gestalt. Il s’articule autour des notions de perception, de structure et de forme. Perls a choisi ce terme en référence à la psychologie allemande (la Gestalt-théorie) qui étudie la nature de la perception.

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La Gestalt-thérapie offre un point de vue holistique de l’être humain, en relation, en contact avec le monde, les autres.

Serge Ginger disait que c’est la thérapie du contact. On peut ajouter, par le contact, par l’expérience au contact de l’environnement.

On peut ajouter, pour essayer d’inventer en permanence de nouvelles manières d’être au monde, pour devenir créateur de sa vie.

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Le psychothérapeute s’implique de façon active et empathique dans la relation avec la personne.

La Gestalt-thérapie permet de faire appel aux ressources créatrices à la fois de la personne et du psychothérapeute. Il s’agit d’une co-création.

Par sa flexibilité et son ouverture, elle permet également au psychothérapeute d’associer, dans une optique intégrative, d’autres méthodes de thérapie, selon ses propres affinités et compétences, et selon les situations rencontrées dans le cabinet, dans la relation avec la personne.

Il peut notamment explorer ponctuellement des bases de l’approche comportementale, des bases de l’Analyse Transactionnelle ou de l’approche systémique, tant en travail individuel qu’en travail de groupe.

 

 

 

L’approche systémique

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L’approche systémique est née des travaux de l’anthropologue Gregory Bateson aux Etats Unis à partir de 1942. Il s’était inspiré des travaux sur la cybernétique de Norbert Wiener.

Il s’agissait d’appliquer les théories portant sur le fonctionnement des systèmes physiques et cybernétiques sur les systèmes humains, c’est-à-dire les interactions au sein des groupes humains.

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Dix ans plus tard, en 1952, Grégory Bateson réunissait trois autres scientifiques : John Weakland, ingénieur chimiste et psychothérapeute, Jay Haley, étudiant en sciences sociales et futur psychiatre et William Fry, psychiatre. Il créa ainsi le premier Groupe de l’Ecole de Palo Alto. Don D. Jackson, psychiatre qui travaillait sur les interactions familiales, les rejoignait en 1954..

En 1958, un autre groupe parallèle se forma sous l’impulsion de Jackson : le Mental Research Institute. Ce groupe fut constitué de Jules Ruskin, psychiatre, Virginia Satir, psychologue, Paul Watzlawick, psychothérapeute et psychanalyste, et Richard Fisch, psychiatre.

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Les influences des travaux de l’Ecole de Palo Alto sont considérables. De nombreuses approches de la communication, de la thérapie, du coaching, du développement personnel sont basées sur ces recherches.

Il faut également notamment associer, aux travaux sur la systémique familiale, l’Ecole de Milan en Italie, fondée en 1967 par Maria Selvini.

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L’approche systémique permet de favoriser, de déclencher le changement et l’ouverture vers de nouvelles possibilités des systèmes humains tels que les couples, les familles, les organisations (entreprises, instituts, associations)…